Sujet de conférence : 1915-génocide arménien et l’approche des kurdes du passé au présent.
Recep Marasli est un journaliste, éditeur et écrivain Kurde. Il est également dirigeant d’un site internet politique kurde GELAWEJ, il fut détenu durant les années 1980 dans l’odieuse prison de Diyarbakir, où les prisonniers politiques furent soumis à de cruelles tortures. Remis en liberté, il lança une maison d’éditions et fut à nouveau incarcéré pour avoir publié des ouvrages. Il a déjà passé en total 15 ans dans les prisons turques pour délit d’opinion. Aujourd’hui, il vit en tant que réfugié politique en Allemagne. Dans son dernière œuvre « Le Mouvement National Arménien et le génocide de 1915 », qui a été publié en novembre 2008 en Turquie, il affirme avec vigueur que « le génocide ne relève pas d’archives falsifiées » [evrak sahtekarligi] et critique le débat actuel sur les archives et les documents visant à trouver des « preuves ».
Recep Marasli : une voix kurde sur le génocide arménien: http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=41715
Pour des informations complémentaires vous pouvez nous contacter aux numéros suivants :
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Projection du film Seyfo (L’élimination) et débat avec Dogan Özgüden
Dans le cadre du 95ème anniversaire du Génocide Assyro-Chaldeo-Syriaque par l’Empire ottoman en 1915, l’Institut Assyrien de Belgique, l’Association de Solidarité Belgo-Syriaque et le Centre Culturel du Peuple de Mésopotamie organisent la projection du film Seyfo (L’élimination), un documentaire de Robert Alaux et Nahro Beth-Kinne.
La projection sera suivie d’un débat avec le journaliste Dogan Özgüden, rédacteur en chef d’Info-Türk, au sujet de la répression exercée par le gouvernement turc contre les démocrates en diaspora.
Le dimanche 25 avril 2010, à 16h
Rue Bara 152
1070 Bruxelles
Info: [email protected]
Intervention d’Özgüden lors du colloque du 14 avril 2010 à Paris
Le Bureau français de la Cause arménienne a organisé à Paris le 14 avril un colloque international d’une envergure sans précédent sur les relations turco-arméniennes. De nombreuses personnalités étaient présentes autres que les intervenants : des ambassadeurs, le Primat des arméniens de France Msg Norvan Zakarian, des universitaires, des chercheurs, des journalistes, chaîne de télévision et de nombreuses personnes intéressées par la question. François Hollande, l’ancien premier secrétaire du parti socialiste et actuel député, a aussi été présent pendant un moment durant le colloque.
Mourad Papazian, co-président de la FRA Dashnaktsoutioun pour l’Europe Occidentale a rappelé la prise de position de la FRA Dashnaktsoutioun lors de la signature des protocoles.
Le journaliste exilé Dogan Özgüden, président de la Fondation Info-Türk, a exprimé son point de vue par rapport aux connaissances parfaites qu’il a de son pays:
"L’état turc est représenté par un pouvoir issu de la mouvance islamique qui joue la carte de la puissance impériale, une sorte de retour à l’époque glorieuse de l’empire ottoman.
"Il est évident que deux pays voisins doivent avoir de bonne relation, mais dans quelles conditions?
"Les objectifs de la Turquie sont clairs: soumettre tous ses voisins à la puissance de la Turquie. C’est le cas pour la Géorgie, Syrie, Iraq, Grèce, et même les autre pays balkaniques. La diplomatie turque veut soumettre tous ses pays à sa politique expansionniste.
"La promesse d‘ouverture des frontières était liée à des concessions de la part de l’état arménien:
– Faire oublier la reconnaissance du génocide
– Imposer à Erevan les conditions de l’Azerbaïdjan
– Faire oublier à Obama le mot de génocide
"Les protocoles ont été signés mais il n’y a pas de ratification car le gouvernement turc veut imposer ses conditions.
"Aujourd’hui notre lutte n’est pas seulement d’avoir de bonnes relations avec l’Arménie. Il est indispensable, mais il faut lutter pour le respect total des conventions internationales des droits de l’homme pour tous les citoyens de Turquie. On parle de démocratisation mais il n’y en a pas.
"Il est nécessaire pour la Turquie d’avoir de bonnes relations avec la diaspora arménienne: on vous a présenté comme un réseau de malfaiteurs. Néanmoins on ne admet jamais que les membres de la diaspora sont les descendants des victimes du génocide arménien. Il y a deux ans il a été lancé une campagne de pardon par des démocrates de mon pays, j’espère qu’un jour l’état turc va faire le même geste vis-à-vis du peuple arménien," a déclaré Dogan Özgüden. (Autres interventions: http://www.fra-france.com/index.php?page=article&id=527)