De nombreux civils dont des femmes et des enfants ont été massacrés jeudi 29 mai par des bandes armées de l’Etat Islamique en Irak et au Levant (EIIL) à Serêkaniyê (Rass al-Ain), au Kurdistan syrien.
Des groupes armés de l’EIIL ont attaqué trois petits villages sans défense, à 15 km de Serêkaniyê, sur la frontière avec la Turquie. De nombreux civils ont été sauvagement massacrés par ces groupes dans les villages de Tileliyé, Tamade et Ovandjak.
Les cadavres d’au moins quinze personnes dont sept enfants ont été retrouvés sur place. Des photos provenant de lieu du massacre montent plusieurs civils tués, jonchés sur le sol, dont parmi eux des femmes et des enfants.
Après le massacre, les combattants kurdes sont arrivés sur place et lancé une vaste opération contre des groupes armés qui ont commis ces crimes contre l’humanité. De violents combats ont eu lieu dans ces zones frontalières.
86 « DJIHADISTES » TUES
Dans la même région, des groupes armés d’EIIL ont également voulu attaquer les villages de Tal Khanzir, Al-Farissa, Al-Rawiya et Timad, mais ils ont rencontré la riposte des forces kurdes. Les combattants kurdes ont tué au moins 86 membres de l’EIIL dont plusieurs émirs et étrangers, au cours des deux derniers jours, selon le commandement général de l’YPG, armée kurde constituée de femmes et d’hommes.
Les forces de défense du Kurdistan syrien ont déclaré que ces bandes armées ont tenté d’envahir la région de Serêkaniyê, mais qu’ils ont subi de lourdes pertes. Les YPG affirment avoir perdu seize combattants dans leurs rangs. Les trois villages où le massacre de civils a eu lieu étaient dans les zones hors du contrôle des combattants kurdes, selon le commandement général qui a précisé que les forces kurdes ont vu des scènes terribles et douloureuses après avoir chassé les « djihadistes » de l’EIIL.
Ces criminels reçoivent notamment le soutien de la Turquie et d’autres pays, comme les monarchies de Golfe. Ils reçoivent de nombreux combattants depuis l’Europe. Ils ne combattent pas non plus le régime syrien, en passant dans leurs zones sans être inquiétés. Voisins avec la Turquie depuis la ville de Tal Abyad, sous contrôle de ces djihadistes, ils ne rencontrent aucun problème quand ils traversent la frontière de la Turquie.
La région kurde est aujourd’hui la seule région stable et qui propose une confédération démocratique pour résoudre la crise. L’Eglise et la mosquée vivent en paix dans la région de Serêkaniyê. Mais les attaques se sont multipliées depuis début mars, sans aucune réussite face aux combattants kurdes. Des centaines de membres d’EIIL ont été tués lors de leurs attaques qui ont été brisées par des Kurdes.
Publié par ActuKurde