En un mot, c’est de la barbarie l’etat iranien utilise depuis longtemps la peine de mort dans le but de terroriser et de punir les personnes qui luttent pour les droits et libertés fondamentaux. Avec cette politique de la mort et de la potence, il cherche à soumettre et asservir les individus et les peuples. Les lois antidémocratiques permettent de piétiner les droits les plus fondamentaux et d’envoyer des personnes à la potence, sans même respecter leur droit à la défense.
Depuis plusieurs mois, on n’avait plus de nouvelles de Zeynep Celaliyan, militante kurde des droits des femmes condamnée par le régime iranien à la peine de mort en même temps que 19 de ses amis, le 14 janvier 2009. On a découvert récemment qu’après avoir subi de lourdes tortures dans différentes maisons d’arrêt, dont celle d’Evin à Téhéran, elle avait été transférée dans la prison de Kermanshah en septembre dernier.
 Du fait des lourdes tortures dont elle a été victime au cours de sa détention, Zeynep Celaliyan souffre aujourd’hui de graves problèmes de santé qui mettent sa vie en danger. Elle peut en outre être exécutée à tout moment.
Cette tragédie ne concerne pas seulement Zeynep Celaliyan. Plusieurs dizaines de militants politiques kurdes attendent actuellement dans les couloirs de la mort. C’est le peuple kurde dans son ensemble qu’on tente ainsi d’éliminer. Nous devons agir pour stopper les exécutions. Nous devons protester contre les ambassades, consulats et autres représentations iraniennes.  Nous nous adressons à tous les partis politiques kurdes : il s’agit là d’une politique d’extermination menée par l’Iran contre les Kurdes. Il faut que, dans ce contexte, les Kurdes s’unissent pour agir ensemble contre l’Iran.
Nous appelons toutes les organisations internationales, en particulier les Nations Unies et l’Union européenne, à prendre des mesures urgentes pour s’opposer à cette barbarie. En soutenant Zeynep Celaliyan, nous pouvons empêcher son exécution.
Nous appelons tout le monde à ne pas rester spectateur de cette barbarie et ne pas être complice de ce crime.
 
 Commission de la Femmes du KNK
24.11.2010

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