De Berlin à Bruxelles, en passant par Vienne, Lahey et Genève, des dizaines de milliers de personnes devront affluer vers Paris pour dénoncer l’assassinat de trois femmes kurdes et demander la justice.
Plus de 100 autocars en provenance d’Allemagne sont prévus, a-t-on appris auprès de la Fédération des associations kurdes en Allemagne.
Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, la co-fondatrice du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, représentante à Paris du Congrès National du Kurdistan, basé à Bruxelles, et Leyla Saylemez, membre du mouvement de la jeunesse kurde avaient été assassinées par balles dans la tête en pleine jour.
Les fédérations des associations kurdes en Europe, des organisations de femmes, ainsi que des partis politiques ont appelé à participer massivement à la manifestation du 11 janvier au départ de la Gare du Nord à 13h.
A cette occasion, les manifestants demanderont aussi le soutien des pays européens pour une solution pacifique à la question kurde, la libération du leader kurde emprisonne Abdullah Öcalan et le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.
LE PCF: LE TEMPS N’EFFACERA PAS NOTRE COLERE
“Le temps n’effacera pas notre colère et notre indignation” a déclaré le PCF dans un communiqué.
“Un suspect a été arrêté mais les commanditaires restent dans l’ombre. Ce crime politique, qui met en cause la Turquie, ne doit pas être étouffé ni rester impuni. Il s’est déroulé sur notre sol, et notre pays doit exiger vérité et justice pour les familles mais aussi pour toutes celles et tous ceux qui demeurent attachés aux valeurs démocratiques.
Depuis de longues années, le régime islamo-conservateur d’Erdogan est engagé dans une vaste politique répressive à l’égard des Kurdes. Plus de 7 000 d’entre eux sont aujourd’hui en prison, parmi lesquels des élus, des dirigeants politiques, des étudiants, des avocats, des journalistes ou des syndicalistes. Cette stratégie n’est pour autant pas parvenue à endiguer les aspirations politiques et culturelles légitimes de ce peuple.
Ce régime, aujourd’hui largement discrédité, s’en prend désormais à toute forme de contestation. La jeunesse, les intellectuels et, plus généralement, tous les démocrates du pays en ont fait la dure expérience comme en témoigne la violente répression qui s’est abattue sur eux lors des manifestations du parc Gezi et de la place Taksim à Istanbul.
L’espoir de paix suscité par des négociations entre Abdullah Öcalan et les autorités d’Ankara qui sont aujourd’hui dans l’impasse est maintenant altéré. C’est le pouvoir en place qui en porte l’entière responsabilité.
En France aussi, la politique répressive à l’égard des Kurdes n’a pas connu de répit. Les arrestations, les procès et les fermetures de locaux associatifs se poursuivent.
Le président de la République, François Hollande, prévoit de se rendre en Turquie fin janvier pour une visite d’Etat. Le Parti communiste français considère que le président français doit :
-demander des comptes au gouvernement turc sur le triple assassinat pour obtenir son élucidation ;
-exiger le respect des droits humains pour tous ceux qui œuvrent pour la démocratie ;
-peser de tout son poids pour la résolution pacifique de la question kurde et la reconnaissance des droits légitimes de ce peuple. Cela passe aussi par la libération d’ Öcalan et le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne ;
-informer les autorités turques que la France renonce au projet de loi portant sur la coopération policière et judiciaire.
En cette journée de manifestation du 11 janvier 2014, le PCF exprime sa solidarité avec les familles meurtries, les associations qui demandent vérité et justice, et avec tous les démocrates kurdes de Turquie, de Syrie, d’Iran et d’Irak engagés dans un combat émancipateur.
Pari ailleurs, à l’occasion du 1er anniversaire du triple assassinat de femmes kurdes, une grande banderole a été apposée mercredi 8 janvier sur la façade de la mairie du 10e.
Sous les photos de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, “Ces 3 militantes kurdes ont été assassinées le 9 janvier 2013 dans le 10eme arrondissement” , pouvait-on lire sur la banderole qui restera déployée jusqu’au samedi 11 janvier.
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De Berlin à Bruxelles, en passant par Vienne, Lahey et Genève, des dizaines de milliers de personnes devront affluer vers Paris pour dénoncer l’assassinat de trois femmes kurdes et demander la justice.
Plus de 100 autocars en provenance d’Allemagne sont prévus, a-t-on appris auprès de la Fédération des associations kurdes en Allemagne.
Le 9 janvier 2013, Sakine Cansiz, la co-fondatrice du Parti des Travailleurs du Kurdistan (PKK), Fidan Dogan, représentante à Paris du Congrès National du Kurdistan, basé à Bruxelles, et Leyla Saylemez, membre du mouvement de la jeunesse kurde avaient été assassinées par balles dans la tête en pleine jour.
Les fédérations des associations kurdes en Europe, des organisations de femmes, ainsi que des partis politiques ont appelé à participer massivement à la manifestation du 11 janvier au départ de la Gare du Nord à 13h.
A cette occasion, les manifestants demanderont aussi le soutien des pays européens pour une solution pacifique à la question kurde, la libération du leader kurde emprisonne Abdullah Öcalan et le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne.
LE PCF: LE TEMPS N’EFFACERA PAS NOTRE COLERE
“Le temps n’effacera pas notre colère et notre indignation” a déclaré le PCF dans un communiqué.
“Un suspect a été arrêté mais les commanditaires restent dans l’ombre. Ce crime politique, qui met en cause la Turquie, ne doit pas être étouffé ni rester impuni. Il s’est déroulé sur notre sol, et notre pays doit exiger vérité et justice pour les familles mais aussi pour toutes celles et tous ceux qui demeurent attachés aux valeurs démocratiques.
Depuis de longues années, le régime islamo-conservateur d’Erdogan est engagé dans une vaste politique répressive à l’égard des Kurdes. Plus de 7 000 d’entre eux sont aujourd’hui en prison, parmi lesquels des élus, des dirigeants politiques, des étudiants, des avocats, des journalistes ou des syndicalistes. Cette stratégie n’est pour autant pas parvenue à endiguer les aspirations politiques et culturelles légitimes de ce peuple.
Ce régime, aujourd’hui largement discrédité, s’en prend désormais à toute forme de contestation. La jeunesse, les intellectuels et, plus généralement, tous les démocrates du pays en ont fait la dure expérience comme en témoigne la violente répression qui s’est abattue sur eux lors des manifestations du parc Gezi et de la place Taksim à Istanbul.
L’espoir de paix suscité par des négociations entre Abdullah Öcalan et les autorités d’Ankara qui sont aujourd’hui dans l’impasse est maintenant altéré. C’est le pouvoir en place qui en porte l’entière responsabilité.
En France aussi, la politique répressive à l’égard des Kurdes n’a pas connu de répit. Les arrestations, les procès et les fermetures de locaux associatifs se poursuivent.
Le président de la République, François Hollande, prévoit de se rendre en Turquie fin janvier pour une visite d’Etat. Le Parti communiste français considère que le président français doit :
-demander des comptes au gouvernement turc sur le triple assassinat pour obtenir son élucidation ;
-exiger le respect des droits humains pour tous ceux qui œuvrent pour la démocratie ;
-peser de tout son poids pour la résolution pacifique de la question kurde et la reconnaissance des droits légitimes de ce peuple. Cela passe aussi par la libération d’ Öcalan et le retrait du PKK de la liste des organisations terroristes de l’Union européenne ;
-informer les autorités turques que la France renonce au projet de loi portant sur la coopération policière et judiciaire.
En cette journée de manifestation du 11 janvier 2014, le PCF exprime sa solidarité avec les familles meurtries, les associations qui demandent vérité et justice, et avec tous les démocrates kurdes de Turquie, de Syrie, d’Iran et d’Irak engagés dans un combat émancipateur.“
Lire aussi:
–L’assassinat des femmes kurdes : l’enquête pointe la Turquie
–Juge antiterroriste cambriolé: Quel rapport avec l’assassinat des femmes kurdes ?
–Dossier Kurde : un juge antiterroriste français mis en cause
Pari ailleurs, à l’occasion du 1er anniversaire du triple assassinat de femmes kurdes, une grande banderole a été apposée mercredi 8 janvier sur la façade de la mairie du 10e.
Sous les photos de Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, “Ces 3 militantes kurdes ont été assassinées le 9 janvier 2013 dans le 10eme arrondissement” , pouvait-on lire sur la banderole qui restera déployée jusqu’au samedi 11 janvier.
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